Troisième session du programme “Graines de Citoyenneté” : la jeunesse mauritanienne au cœur du développement local
À Nouakchott, la troisième session du programme “Graines de Citoyenneté” a réuni plus de 200 acteurs de la société civile pour renforcer la participation des jeunes et promouvoir le dialogue citoyen en Mauritanie.
 
						Le Commissaire adjoint du Commissariat aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, M. Rassoul Ould El Khal, a présidé jeudi, à l’Espace Culturel de Nouakchott Sud, l’ouverture de la troisième session de l’Assemblée générale du programme “Graines de Citoyenneté”, en présence de plus de 200 participants venus de tout le pays.
La capitale mauritanienne a accueilli, jeudi, la troisième session de l’Assemblée générale du programme “Graines de Citoyenneté”, une initiative soutenue par la France et l’Union européenne, visant à renforcer la participation citoyenne des jeunes et des femmes dans la gouvernance locale.
Supervisée par M. Rassoul Ould El Khal, Commissaire adjoint aux Droits de l’Homme, à l’Action Humanitaire et aux Relations avec la Société Civile, la cérémonie d’ouverture s’est tenue à l’Espace Culturel de Nouakchott Sud, en présence de représentants du gouvernement, de diplomates, d’élus municipaux et de membres d’organisations de la société civile.
Cette troisième session constitue une étape cruciale du programme (2022–2025), marquée par une revue tripartite des actions engagées, l’évaluation des initiatives locales et la définition des orientations pour les phases futures.
Le programme “Graines de Citoyenneté” vise à autonomiser la jeunesse mauritanienne, à promouvoir la participation citoyenne, et à consolider la cohésion sociale à travers la création d’organes consultatifs et la formation des acteurs communautaires.
Dans son allocution, M. Rassoul Ould El Khal a souligné que cette initiative illustre la vision du Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, plaçant le citoyen au centre du développement et considérant la société civile comme un partenaire clé des politiques publiques.
Il a rappelé que le programme a permis “l’émergence de nouvelles voix et d’énergies jeunes, porteuses de changement, de solidarité et d’ouverture dans le tissu social national”.
Le Commissaire adjoint a également évoqué la plateforme numérique “Fada’i”, mise à jour récemment, qui permet à chaque citoyen d’accéder à l’information et de participer à l’action communautaire, quelle que soit sa localisation.
Prenant la parole, Mme Aïssata Abou Dia, adjointe au maire de la commune d’El Mina, a salué le rôle de l’Union européenne pour “avoir offert aux jeunes Mauritaniens des opportunités d’apprentissage et d’emploi favorisant la cohésion sociale”.
Pour sa part, SEM Emmanuel Besnier, Ambassadeur de France en Mauritanie, a réaffirmé l’engagement de son pays et de l’Union européenne à soutenir les dynamiques citoyennes locales, tout en encourageant la formation et l’intégration professionnelle des jeunes.
Enfin, Mme Agnès Plassais, première conseillère à la Délégation de l’Union européenne, a annoncé la création imminente d’une plateforme de dialogue entre l’UE et les jeunes Mauritaniens, composée de vingt représentants issus de diverses régions du pays, symbole du partenariat durable entre l’Europe et la jeunesse mauritanienne.
La cérémonie s’est déroulée en présence du Hakem d’El Mina et de représentants du Ministère de l’Autonomisation des Jeunes, témoignant de la convergence des efforts en faveur d’une citoyenneté active et inclusive.
 
				


