Faire du parti au pouvoir le moteur des réformes en Mauritanie
Le président mauritanien impulse une ère de rigueur et d’intégrité. Pour réussir, le parti INSAF doit devenir le véritable bras des réformes nationales.
La volonté du président de la République d’en finir avec la gabegie et la mauvaise gestion ouvre une nouvelle ère pour la Mauritanie. Mais cette ambition ne peut se concrétiser sans un parti au pouvoir fort, discipliné et exemplaire. INSAF doit incarner sur le terrain les valeurs de rigueur et de transparence portées par le chef de l’État, devenant ainsi le véritable bras armé des réformes et le lien vivant entre le peuple et les institutions.
Faire du parti au pouvoir le véritable bras armé des réformes
En Mauritanie, la volonté du président de la République d’éradiquer la gabegie, les détournements et la mauvaise gestion marque une rupture profonde avec les pratiques qui ont trop longtemps freiné le développement du pays. Cette orientation, largement saluée par le peuple, ouvre une nouvelle ère d’intégrité, de responsabilité et de bonne gouvernance. Mais pour que cette dynamique se transforme en mouvement durable, il faut que le parti au pouvoir devienne plus qu’un simple soutien politique : il doit être le véritable bras opérationnel et moral de cette œuvre nationale.
Le rôle du parti INSAF ne peut plus se limiter à applaudir les décisions gouvernementales ou à défendre les bilans. Il doit devenir un moteur de réforme, un canal entre les institutions et la population, un relais d’information et d’éducation civique. En d’autres termes, il lui revient de traduire la vision présidentielle en action politique quotidienne, sur le terrain, auprès des citoyens, dans les administrations locales, dans les structures de base.
Pour ce faire, plusieurs axes s’imposent :
1. Moraliser le fonctionnement interne du parti. Le discours contre la gabegie n’aura de poids que si le parti lui-même donne l’exemple de la transparence, de la discipline et du mérite.
2. Former ses cadres et militants. Le parti doit investir dans la formation politique et civique, pour que ses représentants deviennent des acteurs compétents, conscients et capables de promouvoir la bonne gouvernance.
3. S’ancrer dans la proximité. Par le dialogue avec les citoyens, l’écoute des préoccupations locales et la remontée des doléances, le parti peut aider le gouvernement à ajuster et renforcer ses réformes.
4. Valoriser les résultats. En communiquant efficacement sur les avancées, en expliquant les réformes et en défendant les efforts du gouvernement, il contribuera à renforcer la confiance entre l’État et les citoyens.
C’est ainsi que le parti au pouvoir peut devenir le bras politique, social et éthique d’une Mauritanie nouvelle, où la gestion publique n’est plus un privilège, mais un devoir de probité et de service. La réussite de cette entreprise dépendra de sa capacité à incarner, au-delà des mots, les valeurs que le président a érigées en boussole : rigueur, justice et engagement pour le bien commun.
Cheikh Ould Zeinlessem



