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Ghazouani sonne la rigueur : le gouvernement sommé d’appliquer les recommandations de la Cour des comptes

Le président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani a ordonné l’application stricte des recommandations de la Cour des comptes. Le Premier ministre préside un comité ministériel chargé d’élaborer un plan concret de réformes et de proposer des sanctions contre les responsables concernés, avec un délai fixé à vendredi prochain.

Sous la directive ferme du président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, le gouvernement est invité à rompre avec la complaisance administrative. Les recommandations de la Cour des comptes doivent désormais être appliquées sans délai, dans un effort inédit pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion publique.
Sous l’impulsion directe du Président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, l’État mauritanien semble décidé à franchir un nouveau cap dans la gouvernance publique. Selon le parti El Insaf, le chef de l’État a exhorté le gouvernement à appliquer, sans délai ni compromis, les recommandations contenues dans le dernier rapport de la Cour des comptes – un document souvent cité, rarement exécuté.

Dans les coulisses du pouvoir, le message présidentiel a résonné comme un rappel à l’ordre. Le Premier ministre a été chargé de piloter personnellement un comité ministériel regroupant les ministres concernés ainsi que les directeurs des établissements publics soumis à inspection. Objectif : passer des constats à l’action, des promesses aux réformes.

Ce comité, qui s’est déjà réuni à plusieurs reprises ces derniers jours, doit élaborer un plan concret et daté de mise en œuvre des réformes recommandées par la Cour des comptes. Les ministres des secteurs concernés sont également tenus de proposer des sanctions administratives ou disciplinaires à l’encontre des responsables mis en cause, conformément à leurs prérogatives.

Selon les informations obtenues auprès du parti El Insaf, le Président Ghazouani aurait fixé un ultimatum : vendredi prochain au plus tard. D’ici là, chaque département devra rendre sa copie — preuves à l’appui — sur les mesures prises pour corriger les irrégularités relevées par la Cour.

Dans un pays où les rapports de la Cour des comptes ont longtemps été perçus comme de simples exercices bureaucratiques, cette initiative présidentielle marque une inflexion. Elle traduit une volonté politique d’assainir la gestion publique et d’imposer une culture de la responsabilité.

« Le temps de l’impunité et des rapports sans suite est révolu », confie une source proche du gouvernement. Une affirmation qui sonne comme un avertissement à tous les gestionnaires publics : désormais, les chiffres parlent, et les actes devront suivre.

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