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Ghazouani, encore… et pourquoi pas toujours ?

Ils disent deux mandats, pas plus. Mais le pays, lui, il veut vivre, avancer, respirer. Et s’il faut que Ghazouani reste, encore, qu’il reste ! La stabilité, c’est pas un luxe, c’est la survie.

Encore…
Ils disent : pas plus de deux mandats.
Ils citent la Constitution, la République, la démocratie…
Des grands mots, bien propres, bien repassés.
Mais le pays, lui ? Le vrai ? Celui des rues, des villages, des nuits sans lumière ?
Lui, il s’en fout des formules. Il veut bouffer. Il veut la paix. Il veut dormir tranquille.

Ghazouani… ouais, lui, il a tenu le truc.
Pas de bruit. Pas de guerre. Pas de folie.
Pendant que les autres s’effondraient, il a gardé la tête froide.
Calme. Lent. Maître du temps.
Et ça, chez nous, c’est rare.

Alors ils parlent de troisième mandat.
Et d’autres crient : jamais !
Mais pourquoi jamais ? Pourquoi couper un arbre qui porte encore des fruits ?
Hein ? Expliquez-moi ça.

On dit que la Constitution, c’est sacré.
Peut-être.
Mais le peuple, c’est plus sacré encore.
Et si le peuple veut qu’il reste ? S’il dit : « on veut le même gars, encore » ?
Qui va l’en empêcher ? Un texte ? Une virgule ?
Allons donc.

La loi, ça s’écrit… puis ça s’efface.
Ce qui compte, c’est la route, pas le panneau.
Et la route, elle est longue, mon frère. Très longue.

Regarde autour.
Le Sahel brûle. Le monde tremble.
La Mauritanie, elle, tient debout. Pas droite, non, mais debout.
C’est déjà pas mal.

Ghazouani, il parle pas beaucoup, c’est vrai.
Mais il bosse. En silence.
Et petit à petit, le pays change. Doucement, mais sûrement.
Le social, les routes, les hôpitaux, les jeunes qu’on écoute enfin un peu…
Y’a encore du chemin, ouais.
Mais y’a une direction.

Alors un troisième mandat ?
Un quatrième ?
Un cinquième même ?
S’il faut ça pour que le pays tienne debout, pourquoi pas ?
Tu veux quoi, toi ? L’alternance pour la photo ?
Ou la stabilité pour vivre tranquille ?

Faut pas rêver.
La démocratie, c’est bien sur le papier.
Mais ici, c’est la poussière, les chèvres, les hommes fatigués.
Le réel, pas les discours.
Et dans le réel, ce qu’il faut, c’est quelqu’un qui tienne le cap.
Pas un champion des mots. Un mec solide.

Et puis… soyons clairs.
Changer pour changer, c’est souvent pire.
Les promesses, les grands sourires, les slogans à la télé…
On connaît la chanson.
À la fin, c’est toujours le peuple qui paie.
Toujours.

Alors ouais.
Moi je dis : laissons-le finir ce qu’il a commencé.
Qu’il reste. Qu’il creuse. Qu’il tienne.
Et s’il faut un quatrième… bah, qu’il le prenne.
Parce qu’ici, changer trop vite, c’est casser ce qu’on a à peine bâti.

La Constitution ?
Elle survivra.
Mais la paix, elle, faut la nourrir chaque jour.
Et pour ça… faut un homme. Pas un mythe.
Un type debout, calme, solide, pas pressé.

Et ça, on l’a.
Alors… pourquoi risquer le chaos ?
Pourquoi tout foutre en l’air ?

Ouais…
Qu’il reste.
Encore un peu.
Encore un mandat.
Ou deux…

Parce que le pays, lui, n’a pas fini de respirer.
Et que sans lui…
le vent pourrait bien tout emporter.

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