
Débattre sans haïr, critiquer sans diviser, corriger sans détruire.
Je crois que oui — mais cela demande un apprentissage collectif.
Il ne s’agit pas de taire nos blessures ni d’ignorer les injustices, mais de réapprendre à nous écouter.
Trop souvent, nous confondons le désaccord avec l’hostilité, et la conviction avec la colère. Débattre sans détruire, c’est accepter que l’autre puisse avoir raison en partie.
C’est préférer le dialogue à la diabolisation, la construction à la rupture. Notre pays a besoin de cette maturité du cœur et de l’esprit : aimer la Mauritanie, c’est vouloir la transformer sans la briser.
Abdelaziz DEME
Patriote Unis



