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Tawassoul : la menace islamiste contre la démocratie

Le vote de Tawassoul révèle sa vraie nature : un allié du régime, hostile aux libertés et à la démocratie mauritanienne.

Tawassoul représente une menace directe pour la démocratie et les libertés. C’est une force insidieuse qui ronge de l’intérieur les fondements mêmes de notre République.

La décision du Conseil constitutionnel n’est pas seulement un jugement juridique. C’est un acte de déshabillage politique. Et ce qu’on voit sous le voile est répugnant : le parti Tawassoul, soi-disant pilier de l’opposition, est pris en flagrant délit de trahison démocratique.

Depuis des années, Tawassoul vend au peuple le conte du “gardien des valeurs” et du “contre-pouvoir responsable”. Ils se présentent comme le rempart face aux dérives du régime. Mensonge. Le vote qu’ils viennent de poser en faveur du règlement liberticide de l’Assemblée nationale est la preuve ultime qu’ils ne sont ni un rempart, ni une alternative. Ils sont la cinquième colonne du régime, installée confortablement au cœur même de l’opposition.

Leur rhétorique publique :

“Nous défendons les libertés et la démocratie dans le cadre de nos valeurs.”
Leur réalité politique :
Ils votent pour museler les députés, réduire la liberté de parole, et verrouiller le débat parlementaire.

Leur rhétorique publique :

“Nous luttons contre l’arbitraire et les abus du pouvoir.”
Leur réalité politique :
Ils valident les outils juridiques qui permettent à ce même pouvoir d’écraser les voix dissidentes.

Leur rhétorique publique :

“Nous sommes une opposition constructive.”
La traduction réelle :
Nous construisons… les murs de la prison où sera enfermée la démocratie.

Un véritable opposant vote toujours contre un texte qui porte atteinte aux libertés. Il saisit toujours le Conseil constitutionnel pour défendre le droit du peuple. Il exige toujours des enquêtes parlementaires quand le régime ment, vole ou trahit. Tawassoul, lui, a choisi l’autre chemin : celui du compromis toxique, du double jeu permanent, de la loyauté secrète envers le système.

Et ce n’est pas une simple faiblesse : c’est leur ADN politique. Les islamistes, partout où ils ont accédé au pouvoir ou à l’influence, ont appliqué la même stratégie :
• En Turquie, Erdogan a promis plus de démocratie… avant de bâillonner la presse, purger la justice, et faire du Parlement un outil docile.
• À Gaza, le Hamas a été élu… pour ensuite interdire toute opposition, réduire la liberté d’expression à zéro et gouverner par la peur.
• En Iran, le système électoral n’est qu’un théâtre où tout résultat est subordonné à l’idéologie et aux gardiens de la révolution.

La leçon est claire : l’islamisme politique n’est pas un adversaire occasionnel de la démocratie. C’est son prédateur naturel. Il peut cohabiter avec elle quelques années, mais uniquement le temps nécessaire pour saper ses fondations et la remplacer par un ordre autoritaire sous prétexte de morale et de religion.

En votant ce texte funeste, Tawassoul ne s’est pas trompé : il a été fidèle à sa mission réelle. Ils ne protègent pas la liberté ; ils la détestent. Ils ne défendent pas la démocratie ; ils l’instrumentalisent. Ils n’affrontent pas le régime ; ils le servent en douce.

La Mauritanie doit désormais regarder la vérité en face : un islamiste qui parle de démocratie est comme un pyromane qui promet de protéger la forêt. Tawassoul vient de craquer l’allumette….wetov

Sy mamadou

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