Mandat parlementaire et loyauté partisane : réponse juridique à Kadia Diallo, députée FRUD

𝐂𝐥𝐚𝐫𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐣𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬é𝐞 à 𝐌𝐦𝐞 𝐊𝐚𝐝𝐢𝐚𝐭𝐚 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐜𝐤 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, 𝐝é𝐩𝐮𝐭é𝐞 𝐝𝐮 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐅𝐑𝐔𝐃 (𝐣𝐮𝐬𝐪𝐮’à 𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢𝐫𝐞).

Je prends acte de votre « mise au point » publiée en réaction à un commentaire que j’ai formulé sur votre page Facebook, dans le cadre d’un débat légitime autour des responsabilités parlementaires, particulièrement dans le contexte difficile d’une opposition minoritaire.
Permettez-moi de clarifier, en toute sérénité, le cadre de ce débat :
𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐬’𝐚𝐠𝐢𝐭 𝐧𝐢 𝐝𝐞 𝐦𝐚 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞, 𝐧𝐢 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐨𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐫é𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞, 𝐧𝐢 𝐝𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐝𝐫𝐨𝐢𝐭𝐬 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 (𝐩𝐥𝐞𝐢𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐬 𝐞𝐭 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐬𝐭é𝐬), 𝐧𝐢 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐫𝐜𝐨𝐧𝐬𝐭𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚 𝐝é𝐬𝐢𝐠𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐝é𝐜𝐫𝐢𝐯𝐞𝐳 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐢è𝐫𝐞 𝐢𝐧𝐞𝐱𝐚𝐜𝐭𝐞, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐨𝐥𝐨𝐧𝐭é 𝐦𝐚𝐧𝐢𝐟𝐞𝐬𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐝 𝐡𝐨𝐦𝐢𝐧𝐞𝐦.
Ce débat porte sur quelque chose de bien plus fondamental : la transparence, la cohérence et la loyauté dans l’exercice du mandat parlementaire, particulièrement au sein d’un parti politique.
𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐢𝐫𝐦𝐞𝐳 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐫𝐭𝐚𝐢𝐧𝐬 𝐬𝐞 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭é𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐬 𝐥’é𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐑𝐔𝐃 “𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐞𝐧 ê𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬”. 𝐎𝐫, 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐥𝐢𝐦𝐩𝐢𝐝𝐞, 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐧 𝐧é𝐠𝐨𝐜𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞.
Le cadre légal : 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 𝟔 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐥𝐨𝐢 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐧° 𝟐𝟎𝟏𝟖-𝟎𝟎𝟔
« 𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐟𝐚𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐚𝐮 𝐧𝐨𝐦 𝐝𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐥é𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐫𝐞𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐬. 𝐋𝐚 𝐝é𝐜𝐥𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐢𝐛𝐞𝐥𝐥é𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐩𝐢𝐞𝐫 à 𝐞𝐧-𝐭ê𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞. 𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐨𝐢𝐭 ê𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐢𝐠𝐧é𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐞𝐮𝐱-𝐦ê𝐦𝐞𝐬 𝐞𝐧 𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐫𝐞𝐩𝐫é𝐬𝐞𝐧𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐥𝐨𝐜𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥’𝐚𝐮𝐭𝐨𝐫𝐢𝐭é 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠é𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’é𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐜𝐢-𝐚𝐩𝐫è𝐬 𝐝é𝐧𝐨𝐦𝐦é𝐞 « 𝐂𝐄𝐍𝐈 ». 𝐋𝐞 𝐝é𝐩𝐮𝐭é 𝐪𝐮𝐢 𝐝é𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭 𝐩𝐞𝐫𝐝 𝐢𝐩𝐬𝐨 𝐟𝐚𝐜𝐭𝐨 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐢è𝐠𝐞. »

Cette disposition a plusieurs implications juridiques incontournables :
𝟏. 𝐋𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐣𝐮𝐫𝐢𝐝𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐝𝐨𝐬𝐬é 𝐚𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐪𝐮𝐢 𝐥’𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐭 ;
𝟐. 𝐒𝐚 𝐜𝐚𝐧𝐝𝐢𝐝𝐚𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐧’𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐞𝐧 𝐝𝐞𝐡𝐨𝐫𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐥é𝐠𝐚𝐥𝐞
𝟑. 𝐄𝐧 𝐜𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐮𝐩𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢, 𝐢𝐥 𝐩𝐞𝐫𝐝 𝐚𝐮𝐭𝐨𝐦𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭.

Ce n’est pas une question d’interprétation politique ou de choix idéologique. C’est une obligation légale.
Sur votre déclaration : « se sont présentés sous l’étiquette du FRUD sans en être membres »

𝐉𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐮𝐧 𝐝é𝐟𝐢 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐧𝐧𝐞𝐥 :
𝐒𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 ê𝐭𝐞𝐬, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫é𝐭𝐞𝐧𝐝𝐞𝐳, 𝐮𝐧𝐞 é𝐥𝐮𝐞 𝐢𝐧𝐝é𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐮 𝐅𝐑𝐔𝐃, 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐚𝐲𝐞𝐳 𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐮𝐫𝐚𝐠𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐞 𝐝é𝐜𝐥𝐚𝐫𝐞𝐫 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐬𝐮𝐫 𝐯𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐠𝐞 𝐅𝐚𝐜𝐞𝐛𝐨𝐨𝐤 𝐨𝐮 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐝é𝐨 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞. 𝐃𝐢𝐭𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐚𝐢𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 :
« 𝐉𝐞, 𝐊𝐚𝐝𝐢𝐚𝐭𝐚 𝐌𝐚𝐥𝐢𝐜𝐤 𝐃𝐢𝐚𝐥𝐥𝐨, 𝐧𝐞 𝐬𝐮𝐢𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐅𝐑𝐔𝐃.»
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐞𝐫𝐫𝐨𝐧𝐬 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐬𝐢 𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐞𝐳 𝐚𝐮 𝐧𝐨𝐦 𝐝𝐮 𝐅𝐑𝐔𝐃 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐥é𝐠𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐯𝐨𝐮𝐬 ê𝐭𝐫𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐮.

Car en démocratie, un mandat ne flotte pas dans le vide idéologique. Il repose sur une identité politique, un programme, une bannière, une légitimité formelle. S’en désolidariser en cours de route sans conséquence, ce serait fouler aux pieds la confiance des électeurs, la ligne du parti et la loi elle-même.
À propos de vos insinuations personnelles
𝐋’𝐚𝐥𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧 à 𝐮𝐧 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐨𝐬é “𝐞𝐦𝐩𝐥𝐨𝐢 𝐟𝐢𝐜𝐭𝐢𝐟” 𝐦𝐞 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐬𝐭 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐚𝐦𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐢𝐧𝐝𝐢𝐠𝐧𝐞 𝐝𝐮 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐜𝐚𝐫𝐧𝐞𝐳. 𝐌𝐨𝐧 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭é 𝐞𝐬𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐧𝐮𝐞, 𝐭𝐫𝐚ç𝐚𝐛𝐥𝐞, 𝐞𝐱𝐞𝐫𝐜é𝐞 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐈𝐧𝐬𝐭𝐢𝐭𝐮𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝é𝐦𝐨𝐜𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐢é à 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐢𝐭𝐞 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐜𝐞𝐬𝐬𝐮𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭. 𝐐𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐚 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐨𝐮 𝐧𝐨𝐧.

Je ne me suis jamais attaqué aux députés actifs et engagés, contrairement à ce que vous insinuez. J’ai simplement rappelé publiquement que certains prennent des libertés avec les textes et les engagements initiaux. Cela ne vous vise que si vous vous sentez concernée.
Le rôle du FRUD dans l’échiquier politique
Vous avez, malgré tout, reconnu que c’est grâce à la structure juridique et politique du FRUD que :
• 7 députés ont pu siéger à l’Assemblée nationale,
• 3 membres ont intégré l’Institution de l’opposition,
• 1 membre a accédé au Conseil constitutionnel,
• et que la CENI a vu l’un de ses postes clés attribué au parti FRUD.
Ce rappel n’est pas anodin. Il souligne la nécessité absolue de respecter les statuts, les textes et l’esprit de cohésion partisane qui ont permis ce positionnement politique.
En conclusion :
Le problème en Mauritanie n’est pas l’exil, ni la distance, ni l’accent.
𝐋𝐞 𝐯é𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐦𝐚𝐥, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥’𝐚𝐦𝐧é𝐬𝐢𝐞 𝐩𝐨𝐥𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞, 𝐥’𝐢𝐧𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐚𝐧𝐞, 𝐞𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐬𝐭𝐫𝐮𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟𝐬.
𝐂𝐞𝐥𝐚, 𝐣𝐞 𝐦’𝐲 𝐨𝐩𝐩𝐨𝐬𝐞𝐫𝐚𝐢 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐟𝐞𝐫𝐦𝐞𝐭é 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐫𝐞𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐥𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐑é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞.
𝐌𝐚𝐥𝐠𝐫é 𝐥𝐚 𝐯𝐢𝐫𝐮𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬, 𝐣𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐚𝐝𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐥𝐮𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐫é𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬.
𝐄𝐭 𝐣𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐢𝐧𝐯𝐢𝐭𝐞, 𝐚𝐮 𝐧𝐨𝐦 𝐝𝐞 𝐥’é𝐭𝐡𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞, à 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐦ê𝐦𝐞 𝐞𝐱𝐢𝐠𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐯é𝐫𝐢𝐭é 𝐞𝐧𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐬-𝐦ê𝐦𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐜𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐞𝐱𝐢𝐠𝐞𝐳 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬.

𝐒𝐘 𝐀𝐛𝐝𝐨𝐮𝐥𝐚𝐲𝐞
𝐅𝐢𝐞𝐫 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝’𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐧𝐝𝐚𝐭 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐟 𝐞𝐭 𝐝’𝐮𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢 𝐚𝐬𝐬𝐮𝐦é : 𝐅𝐑𝐔𝐃 𝐄𝐬𝐩𝐨𝐢𝐫 𝐌𝐚𝐮𝐫𝐢𝐭𝐚𝐧𝐢𝐞.