Mohammed Lemine, incarnation vivante de la fraternité et de la solidarité entre compatriotes
Mohammed Lemine est bien plus qu’un simple citoyen : il est l’incarnation vivante de la fraternité, de la solidarité et du sens du devoir entre Mauritaniens, notamment lorsqu’ils se trouvent loin de leur terre natale. À travers ses actions, il nous rappelle que l’union, la compassion et l’entraide ne sont pas que de beaux mots : ce sont des principes qui prennent tout leur sens dans l’épreuve, surtout en exil.
Lorsqu’un compatriote est en détresse à l’étranger, Mohammed Lemine ne se contente pas de compatir : il agit, il tend la main, il ouvre sa porte. Pour lui, un Mauritanien en difficulté, c’est un frère. Même loin de son cercle familial restreint, ce compatriote n’est pas seul : il appartient à une famille élargie, celle de la nation mauritanienne, et Mohammed Lemine en est l’un des dignes représentants. Son malheur devient le sien, sa souffrance l’interpelle, son affaire devient une cause commune.
On ne dira jamais assez merci à Mohammed Lemine. Merci pour sa générosité de cœur, pour sa capacité à se mobiliser sans attendre de retour, pour ce sens rare de l’hospitalité, cette bienveillance agissante qu’il incarne avec tant de dignité. À travers lui, ce sont nos valeurs morales fondamentales qui reprennent vie : la compassion, l’entraide, la fraternité.
Des valeurs qui, malheureusement, semblent aujourd’hui s’effacer à l’intérieur même de notre pays, où les solidarités se réduisent trop souvent à des logiques de “hila”, de “kabila” ou de parentèle”, excluant au passage ce qui devrait nous rassembler en tant que nation. Mohammed Lemine nous rappelle qu’une autre Mauritanie est possible — une Mauritanie où le lien du cœur l’emporte sur celui du sang ou de l’intérêt.
Qu’il soit ici salué avec respect et reconnaissance. Merci, Mohammed Lemine, pour ce que vous êtes. Merci d’être ce trait d’union entre les Mauritaniens, ce visage humain de la solidarité. Vous honorez notre pays et donnez un sens profond à notre appartenance commune.
Sy Mamadou
