Mauritanie : le grand bal du dialogue inclusif encore en mode répétition
Mauritanie : le grand bal du dialogue inclusif encore en mode répétition
Dans le théâtre politique,le rideau n’est pas encore totalement levé sur le grand spectacle du dialogue inclusif. Certes, la volonté politique affiche timidement ses muscles, comme un danseur débutant qui tente de maîtriser ses pas, mais il lui manque encore la confiance en soi pour vraiment briller sur scène. Le processus préparatoire, lancé avec enthousiasme, ressemble à un marathon où chaque étape est cruciale, mais la ligne d’arrivée semble encore lointaine.
L’opposition, quant à elle, joue un rôle de critique éclairé, posant des conditions qui, si elles ne sont pas encore toutes satisfaites, rappellent un peu la liste de courses d’un chef exigeant : longue, précise, et nécessitant un peu plus de patience. La confiance entre les acteurs reste fragile, comme du Spaghetti, et chaque mouvement doit être parfaitement maîtrisé pour éviter la catastrophe.
Le véritable enjeu ? Que le pouvoir parvienne à garantir une inclusion véritable, sans faux-semblants ni effets d’annonce. La transparence doit devenir la nouvelle norme, et les accords futurs, des promesses tenues avec sérieux et application. Sinon, ce dialogue risquerait de rester une belles idée sur le papier, un peu comme une barbe à papa, un feu d’artifice qui n’éclate jamais vraiment mais s’évapore trop vite.
En définitive, le succès de cette entreprise présidentielle dépendra de la capacité du gouvernement à jouer cartes sur table, à faire preuve d’un peu plus d’audace et de sincérité. Après tout, dans cette pièce, tout le monde veut croire à une fin heureuse — mais il faut encore que le scénario du grand bal tienne la route.
Ahmed OULD BETTAR
