Mauritanie

Libre expression : amnésie quand tu nous tiens

Libre expression : amnésie quand tu nous tiens

EYWA…… Manifestement, Il y a une contradiction évidente dans la manière dont certaines personnes sont traitées en fonction de leurs positions politiques et de leurs alliances. D’un côté, l’allégeance de Mohamed Ould Hanana à Kadhafi n’a pas suscité de tollé ni conduit à des poursuites judiciaires, alors qu’il s’agissait d’un engagement envers un chef d’État étranger, ce qui pourrait être interprété comme une forme de trahison ou d’atteinte à la souveraineté nationale. De l’autre, des personnes comme Khally Diallo, qui ne font que dénoncer des injustices internes, se retrouvent persécutées et menacées d’emprisonnement.

Cela met en lumière un deux poids, deux mesures : certaines connivences avec des puissances étrangères sont tolérées, voire encouragées, tant qu’elles servent des intérêts bien établis, alors que la simple dénonciation du racisme d’État est traitée comme une menace. Cette asymétrie démontre que la répression ne vise pas la préservation de l’intégrité nationale, mais plutôt la protection d’un système où certaines vérités dérangent plus que d’autres.

Cela pose une question essentielle : sur quoi repose réellement la notion de « haute trahison » dans un pays où ceux qui se soumettent à des intérêts étrangers sont épargnés, tandis que ceux qui réclament justice sont opprimés ?

AJIB WETOV

Sy Mamadou

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