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L’Association de la Presse privée en Mauritanie affiche son soutien au journaliste Hanevi Ould Dahah, victime d’agression

L’Association de la Presse privée en Mauritanie affiche son soutien au journaliste Hanevi Ould Dahah, victime d’agression.

L’Association des Organisations de la Presse Privée en Mauritanie a fermement condamné l’agression physique dont a été victime Hanevi Ould Dahah, directeur général de TTV et éditeur du site web « Teqadoumi ». Dans un communiqué publié ce lundi, l’association a exprimé sa solidarité avec le journaliste tout en appelant les autorités à punir l’agresseur avec la plus grande sévérité.

L’agression, qui a suscité une vive réaction au sein de la presse, a conduit l’Association à déclarer qu’elle travaillerait de concert avec Hanevi Ould Dahah pour déposer une plainte auprès des autorités judiciaires. L’objectif est de prévenir de futures agressions à l’encontre des journalistes, tout en soulignant l’importance de garantir la sécurité et la liberté de la presse en Mauritanie.

Dans le même temps, l’association a décrit l’agression comme un « grave péché », appelant à une prise de position ferme contre la violence physique et psychologique exercée sur les journalistes. Elle a également réaffirmé son engagement à défendre la presse privée, estimant que les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte, dans un environnement sûr et propice à l’indépendance professionnelle.

Une Réaction Polémique sur les Réseaux Sociaux

Cependant, la solidarité exprimée par l’Association a été contrebalancée par un commentaire virulent de mon ami Vlane. Bien qu’il ait affirmé soutenir la condamnation de l’agression contre Hanevi, Vlane a profité de l’occasion pour signaler les comportements immoraux dans le passé. Selon Vlane, Hanevi aurait menti publiquement.

Vlane a poursuivi qualifiant Hanevi de « menteur de la pire espèce », et l’a accusé d’exercer une violence psychologique sur des innocents. Selon lui, Hanevi serait protégé par des réseaux puissants dans les sphères économiques, politiques et judiciaires, ce qui lui permettrait d’agir en toute impunité.

Dans une tournure plus inquiétante, Vlane a suggéré que l’impunité dont jouirait Hanevi pourrait mener à une vengeance violente de la part d’une victime désespérée, menaçant implicitement le journaliste de représailles.

Soutien Institutionnel vs Griefs personnels

La réaction de l’Association des Organisations de la Presse Privée en Mauritanie est d’une nature institutionnelle et constructive. Son communiqué met l’accent sur la nécessité de protéger les journalistes, de garantir leur sécurité et de garantir un espace de travail sans violence, qu’elle soit physique ou psychologique. Il s’agit d’un appel à l’action pour garantir la liberté de la presse dans un cadre juridique et sécuritaire solide.

De son côté, le commentaire de Vlane semble bien plus personnel et orienté vers Hanevi qu’il connaît parfaitement. Tandis que son propos commence par un soutien à l’initiative de l’Association, il dévie rapidement vers le passé du journaliste. L’intensité de ses propos, notamment les insinuations de violence physique et les menaces, soulève des questions sur l’éthique de la communication publique, surtout lorsqu’elle prend un ton aussi menaçant.

Vers un discours constructif et respectueux

L’Association des Organisations de la Presse Privée en Mauritanie a fait preuve de professionnalisme en appelant à des sanctions fermes contre l’agression dont Hanevi a été victime et en soulignant l’importance de protéger la liberté de la presse. Cependant, le commentaire de Vlane, bien qu’il s’inscrive dans un contexte de soutien initial, s’éloigne rapidement de cet objectif en se concentrant sur la réalité de Hanevi.

Dans de telles situations, il est essentiel de maintenir un discours respectueux et constructif. La violence, qu’elle soit physique ou verbale, ne fait que polariser davantage l’opinion publique et risque d’aggraver des conflits déjà existants. La priorité doit rester à la recherche de justice et de paix, tant pour les journalistes que pour les citoyens.

Ahmed Ould Bettar

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