Au nom de l’arabisation, des médecins noirs poussés à l’éxil, notre « diaspora médicale » victimes des idéologues racistes Nasseristes et Baathistes
Au nom de l’arabisation, des médecins noirs poussés à l’éxil, notre « diaspora médicale » victimes des idéologues racistes Nasseristes et Baathistes.
– Sall abdoulaye Hôpital roi Baudouin de Dakar
Chef service gynécologie
– Dr Sedouma yatera- Responsable des urgences Roi Baudouin
– Dr Dickou Ba gynécologue
– Dr Toly Ly gynécologue’ en service à Mbour.
– Dr Ball le seul détenteur de deux diplômes
Urgentiste en France à son retour on lui a refusé de composer soit disant que cette spécialité n’est pas ouverte. Il est reparti en Belgique pour une Spécialisation en anesthésie réanimation à son retour on lui a signifié une limite d’âge aujourd’hui il est a SOS médecins à Dakar. .
– Dr Adama Hamady Diop-pédiatre Clinique Bilbassi-Mbour Sénégal.
-Dr Mama Moussa Diaw ancien déporté Thies-Sénégal
-Dr Kader Ndiaye réanimateur au Tchad
– Dr alassane Sow réanimateur France
– Dr Diop Yahya anatomopathologie Addis Abeba-Éthiopie.
– Dr Thiam médecine interne France
– Dr racine ly cardiologue
– Dr Ablaye Samb cardiologue France
– Pr L’y Mamadou chirurgien cardio-vasculaire-France.
– Dr Sissoko psychiatre France
– Dr Camara psychiatre France
– Dr Ba amadou.pharmacien responsables production laboratoire Galenica Maroc
-Dr Hamidou Traoré neurologue France
– Dr Ba Abderrahmane Cardiologue France
– Dr Niang pédiatre France
– Dr Ba médecin biologiste France
– Dr. Ndougou salamata gastroentérologue limogé de coordinatrice du PNLS et rentrée des USA où elle occupait un poste important
– Pr Nomane urologue. France.
Excuser du peu
Demain il fera jour et la lutte continue !
La problématique de l’arabisation en Mauritanie est une question complexe qui touche à des dynamiques historiques, culturelles, politiques, et sociales. Voici une analyse de la situation et des pistes de réflexion pour résoudre les problèmes liés à la politique linguistique dans le pays :
1. Pourquoi l’arabisation pose problème ?
a. Contexte historique et sociopolitique
La Mauritanie est un pays marqué par une diversité ethnique et linguistique importante, avec des populations arabophones (Maures blancs et noirs), négro-africaines (Peuls, Soninkés, Wolofs, Bambara), et d’autres groupes.
L’arabisation est souvent perçue comme une tentative d’imposer une identité culturelle unique, celle des Maures arabophones, au détriment des autres communautés.
Cette politique a été influencée par des idéologies importées (nassérisme, baathisme), qui valorisent la langue arabe comme un marqueur identitaire et politique.
b. Impact sur les minorités
Les communautés négro-africaines se sentent marginalisées car leurs langues et cultures sont peu valorisées dans le système éducatif, administratif, et politique.
L’arabisation dans les institutions publiques (notamment l’éducation et la santé) a renforcé les inégalités, excluant souvent des professionnels compétents, surtout ceux formés en français.
2. Discrimination et ses effets
a. Dans le domaine médical
Les cas que nous mentionnons illustrent comment des médecins hautement qualifiés ont été exclus ou marginalisés en raison de politiques restrictives, comme la non-reconnaissance des diplômes ou des spécialités.
La diaspora médicale mauritanienne, composée de nombreux médecins noirs, est une richesse perdue pour le pays, conséquence de discriminations systémiques.
b. Une forme d’exclusion structurelle
La discrimination linguistique va au-delà de l’arabisation et reflète des tensions plus larges sur la répartition du pouvoir entre les groupes ethniques.
Les populations concernées perçoivent cela comme un outil de domination politique et sociale.
3. Comment résoudre le problème des langues et promouvoir l’inclusion ?
a. Reconnaissance de la diversité linguistique
Adopter une approche multilingue dans les institutions publiques (administration, éducation, santé) en valorisant à la fois l’arabe, le français, et les langues nationales (Pulaar, Soninké, Wolof, Bambara).
Créer des politiques linguistiques équilibrées qui ne marginalisent aucun groupe.
b. Égalité des chances
Mettre en place des systèmes d’équivalence pour reconnaître les diplômes des professionnels, quelle que soit leur langue de formation.
Établir des programmes de formation linguistique pour permettre à tous d’acquérir les compétences nécessaires, en arabe et en français.
c. Lutter contre la discrimination
Adopter des lois contre les discriminations ethniques et linguistiques.
Promouvoir une représentation équitable des différentes communautés dans la fonction publique, notamment dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
d. Dialogue et réconciliation nationale
Mettre en place des espaces de dialogue pour traiter les griefs historiques et les injustices perçues.
Construire une vision partagée de l’identité nationale qui respecte et intègre toutes les composantes du pays.
Conclusion
L’arabisation en Mauritanie, si elle est imposée de manière exclusive, risque de continuer à alimenter les divisions sociales et à priver le pays de ressources humaines précieuses. La solution réside dans la reconnaissance de la richesse de la diversité culturelle et linguistique mauritanienne. Un État inclusif, valorisant toutes ses composantes, pourra mobiliser son capital humain pour un développement harmonieux. La lutte contre les inégalités doit se poursuivre avec des actions concrètes et concertées.