Accueil |

Démarrage d’un atelier de présentation et d’approbation du Plan d’action national pour la conservation des tortues marines

Démarrage d’un atelier de présentation et d’approbation du Plan d’action national pour la conservation des tortues marines.
Démarrage, lundi à Nouakchott, d’un atelier de présentation et d’approbation du Plan d’action national pour la conservation des tortues marines, organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec le Parc national du banc d’arguin et le Partenariat régional pour la conservation de la biodiversité côtière et marine.

Des chercheurs de l’Université de Nouakchott, de l’École supérieure d’éducation, de l’Office national du contrôle sanitaire des produits de la pêche et de la pisciculture, ainsi que des organisations de la société civile agissant dans ce domaine, participeront à l’atelier.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le conseiller technique du ministre de l’Environnement et du Développement durable chargé de la plage, M. Mohamed Mahmoud Ould Yehdhih, a indiqué que l’objectif de l’atelier est d’élaborer un plan de conservation des tortues marines de grande valeur universelle qui jouent un rôle important dans l’équilibre environnemental marin.

Il a rappelé le grand soin apporté par les hautes autorités à la protection des espèces menacées à travers la mise en œuvre de nombreux projets et programmes ciblés, appréciant la présence de ces chercheurs et scientifiques, ce qui reflète l’importance du sujet qu’ils étudieront lors de cet atelier.

Le directeur de la protection des plages, des zones humides et des aires protégées au ministère de l’Environnement et du Développement Durable, M. Ly Djibril, a souligné que cet atelier s’inscrit dans un processus qui a débuté par la préparation d’un rapport national sur l’état de la conservation des tortues marines.

Il a ajouté que le plan d’action national, objet de l’atelier, définira les orientations stratégiques nationales pour la conservation des tortues marines sur une période de quatre ans en partenariat avec les institutions nationales spécialisées et la société civile concernée.

M. Djibril a indiqué que le Plan d’action national est la preuve de l’engagement de notre pays envers la Convention sur la conservation des espèces migratrices, en particulier, des tortues marines, qui trouvent refuge et riche nutrition dans les eaux mauritaniennes, notamment, au niveau des réserves d’Arguin et de Diawling.

M. Ahmedou Senhouri, directeur exécutif du partenariat régional pour la conservation de la biodiversité marine et côtière en Afrique de l’ouest, a prononcé un discours dans lequel il a souligné l’intérêt porté par la Mauritanie aux tortues marines, élaborant une stratégie nationale pour leur conservation, ce qui reflète l’intérêt des plus hautes autorités du pays à préserver ces espèces de valeur universelle, surtout en matière d’équilibre écologique marin et côtier.

Il a salué les efforts de conservation des réserves d’Arguin et de Diawling pour protéger les espèces marines menacées.

Les participants à cet atelier, d’une journée, examineront la situation des tortues marines menacées et les moyens de les conserver dans les eaux mauritaniennes, car toutes les conventions sur la biodiversité interdisent l’exploitation de ces organismes, ainsi que les lois mauritaniennes en la matière, en particulier, le Code de la chasse.

La réserve d’Arguin est la zone la plus importante qui fournit de la nourriture à des centaines de milliers de tortues vertes, environ sept espèces, dont cinq se trouvent au niveau des eaux mauritaniennes.

La Fondation a pris des mesures pour interdire l’exploitation de ces animaux et développé des connaissances à leur sujet grâce à des études et des recherches publiées dans des revues internationales et d’autres en cours de publication.

La présence de ces tortues vertes en Mauritanie et au niveau des réserves d’Arguin et de Diawling est liée à l’existence d’une vaste zone d’herbiers marins dont ces animaux se nourrissent, en plus de l’absence de pêche industrielle au niveau des eaux des deux réserves, qui leur offrent un refuge contre les dangers de la pêche industrielle et traditionnelle en dehors de leurs eaux.

Les infractions contre ces articles vont de l’amende à la saisie des navires et engins de pêche conformément au code de la pêche mauritanien.

AMI

Articles similaires