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Un ancien président français sous bracelet électronique, une grande première: « C’est la fin de l’impunité présidentielle en France »

Un ancien président français sous bracelet électronique, une grande première: « C’est la fin de l’impunité présidentielle en France »
Après le rejet de son pourvoi en cassation, Nicolas Sarkozy va devenir le premier ancien président français à devoir porter un bracelet électronique.
Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, se trouve dans une situation inédite avec l’instauration d’une sanction historique pour un ancien chef de l’État français. Après le rejet de son pourvoi en cassation, il devient le premier à devoir porter un bracelet électronique. Cette mesure marque un tournant significatif et symbolise la fin de l’impunité apparente dont jouissaient les anciens présidents français.

En effet, bien que Nicolas Sarkozy ait l’intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme, ce recours ne suspendra pas l’application de cette peine. Le dispositif sera placé le mois prochain lorsque Sarkozy rencontrera un juge d’application des peines pour discuter des critères de port du bracelet, notamment les restrictions de déplacement, y compris les voyages internationaux.
Selon Dominique Demoulin, spécialiste en affaires judiciaires pour RTL Info, cette situation témoigne de l’évolution du système judiciaire : « Nicolas Sarkozy incarne la fin de l’impunité présidentielle en France », explique-t-elle. Cette décision arrive dix ans après la condamnation de Jacques Chirac, bien que celui-ci ait évité la prison grâce à son sursis.
À compter de ses 70 ans, le 28 janvier prochain, Nicolas Sarkozy pourra postuler pour une libération conditionnelle. « Cela représente une chance, bien que l’issue soit incertaine, » confie une source judiciaire. Le sort de Sarkozy reflète les complexités du droit et son impact direct sur les personnalités influentes de l’État.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy doit encore faire face à des difficultés judiciaires supplémentaires. Le 6 janvier, il devra répondre des allégations liées au financement illégal supposé de sa campagne présidentielle de 2007, notamment par des fonds libyens. Ce procès pourrait renforcer son image controversée, manifeste tout au long de sa carrière.
Infos: RTL

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