En mission commandée : Driencourt veut nous imposer le blé français
En mission commandée : Driencourt veut nous imposer le blé français.
L’ex-ambassadeur français en Algérie, qui n’a de diplomate que le nom, et qui n’en finit pas de déverser son fiel sur notre pays en dépit de l’accueil chaleureux qu’il lui a toujours réservé, vient de revenir une fois de plus à la charge via un bien curieux Tweet. Il y parle de contrats d’achats et de ventre entre l’Algérie et la France, sur fond de problématiques domiciliations bancaires. Ici, cet ingrat sniper de la plume et de la langue quitte ses habituels éléments de langage et ses domaines de prédilection. Cela me fonde à supposer, sans grand-risque me tromper, que cet individu est en mission commandée, et qu’il a composé son Tweet sur demande instante de ses maitres du moment.
La France de Macron, au bord de la ruine à cause de ses largesses accordées à ses amis oligarques, cherche à renflouer ses caisses en prenant une part active au pillage des ressources du Sahara Occidental occupé, mais aussi en nous fourguant (de force) son blé. Comme l’avait l’Espagne avant elle concernant les mesures de rétorsion algérienne sur notre commerce avec Madrid, Paris vient d’appeler en renfort les 27 de l’UE (Union Européenne). La contradiction de la France macronnienne est double. D’abord, elle assume vertement sa transgression du droit international en soutenant officiellement la criminelle colonisation marocaine. La gravité de ce choix, sans doute fait suite au chantage que la DGED exerce sur Macron, est d’autant plus flagrante qu’elle advient à peine une poigné de jour après l’arrêt définitif et exécutoire rendu par la CJUE (Cour Européenne de Justice), en faveur du front Polisario, représentant unique et légitime du peuple sahraoui. Enduite, et tout en foulant aux pieds des principes axiomatiques de droit international, Diencourt et ses maitres cherchent à nous imposer un accord d’association injuste, que l’Algérie dénonce justement, et cherche à renégocier.
Ce genre d’accords, que des Etats faibles ou affaiblis signent sous la contrainte, reconduit et perpétue cette détestable forme de néocolonialisme. Via, notamment les institutions financières internationales que sont le FMI (Fonds Monétaire International) et la Banque Mondiale. Du temps où l’Algérie était au creux de la vague sur le plan financier, le FMI nous avait imposé un mortel plan d’ajustement structurel, qui nous avait fait perdre un million d’emplois, et fermer des dizaines de milliers d’entreprises. Dans le même temps, et à cause de système injuste et scélérat, nous avons épongé environ trois fois notre dette extérieure sans que celle-ci ne baisse d’un dollar. Aujourd’hui, l’Algérie, déliée des contraintes de la dette, est souveraine dans ses décisions. Elle choisit d’acheter le blé qu’elle veut, que ses décisions soient politiques ou purement techniques. La notion de « sud global », portée notamment par les BRICS se bat contre cet inacceptable diktat imposé par l’Occident au reste du monde. Non, l’Algérie nouvelle refuse de courber l’échine et de se laisser marcher sur les pieds. De nombreuses et efficaces voies de recours contre les 27 existent. Si l’argent n’a pas d’odeur, le blé si. Il en a…
Mohamed Abdoun
lapatrienews