Lancement du Projet d’Appui au Parlement Mauritanien et Atelier sur l’Autonomisation des Femmes
Lancement du Projet d’Appui au Parlement Mauritanien et Atelier sur l’Autonomisation des Femmes
Nouakchott, 31 octobre 2024 – La Mauritanie franchit une nouvelle étape dans le renforcement de ses institutions démocratiques avec le lancement du projet « Appui au Parlement Mauritanien », accompagné d’un atelier consacré à l’autonomisation des femmes. La cérémonie, présidée par SEM Mohamed Bemba Meguett, Président de l’Assemblée nationale, a rassemblé des ministres, des diplomates, et des représentants du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), notamment M. Mansour Ndiaye, Représentant Résidant du PNUD en Mauritanie.
Une Institution Parlementaire Robuste au Service de la Nation
Dans son discours, SEM Mohamed Bemba Meguett, Président de l’Assemblée nationale a rappelé l’importance cruciale du Parlement dans la vie politique de la Mauritanie, affirmant que l’institution est le « reflet de la volonté populaire » et le « garant de la transparence, de l’équité et de la justice ». Avec le soutien du PNUD, le projet a pour objectif de doter le Parlement des outils et compétences nécessaires pour relever les défis actuels, qu’ils soient d’ordre économique, social ou environnemental. Ce partenariat avec le PNUD représente, selon lui, un « véritable investissement dans la promotion de la démocratie, de la paix et du développement durable ».
Il a souligné le rôle unique du Parlement en tant que symbole de la diversité culturelle de la Mauritanie, insistant sur la nécessité pour cette institution d’être inclusive et d’intégrer les voix de toutes les communautés, en particulier celles des zones rurales.
Le PNUD : Un Partenaire pour le Développement Durable et l’Autonomisation
Pour sa part, M. Mansour Ndiaye, représentant du PNUD, a salué l’engagement de l’Assemblée nationale dans ce projet visant à renforcer la gouvernance démocratique. Il a évoqué les progrès significatifs en matière de représentativité féminine – avec 23% de femmes parmi les députés élus lors des dernières élections – tout en notant la nécessité de continuer à renforcer la participation féminine. « Lorsque les femmes sont au centre du processus décisionnel, des priorités émergent », a-t-il déclaré, soulignant que l’autonomisation des femmes est un facteur clé du développement durable.
L’atelier qui suit la cérémonie vise précisément à former les parlementaires sur l’intégration de la perspective de complémentarité dans leurs travaux. Cette formation, d’une durée de deux jours, devrait permettre aux députés de renforcer leurs capacités en matière de dialogue et de concertation avec les différentes communautés.
Un Projet pour Moderniser et Rendre Plus Efficace le Parlement
Les discours ont souligné que ce projet ne se limite pas à une assistance technique, mais qu’il symbolise un engagement profond pour la construction d’un Parlement moderne et efficace. Il prévoit, entre autres, des initiatives d’écoute citoyenne, des visites de terrain et des forums pour renforcer le lien entre le Parlement et la population, en particulier les jeunes et les femmes.
Le lancement du projet « Appui au Parlement » et de l’atelier sur l’autonomisation des femmes marque un pas important vers un État de droit consolidé en Mauritanie. Cette initiative renforce la vision d’un Parlement fort, inclusif et orienté vers l’avenir, au service de l’ensemble des Mauritaniens.
Lors de la cérémonie de lancement, le député M. Med Abdellahi El Mamy El Ghailany, Coordinateur du projet, a souligné l’importance stratégique de cette initiative pour renforcer l’efficacité et la transparence de l’Assemblée nationale en Mauritanie. Il a précisé que le projet vise à fournir aux parlementaires les outils et ressources nécessaires pour répondre aux défis contemporains en matière de gouvernance, de législation et de représentation. « Ce projet permettra non seulement de moderniser les pratiques parlementaires, mais aussi de renforcer la capacité des députés à intégrer les besoins de toutes les communautés, en particulier les jeunes et les femmes, dans l’élaboration des politiques publiques, » a-t-il affirmé.