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Couverture médiatique de la Présidentielle 2024 : Chers Confrères

Couverture médiatique de la Présidentielle 2024 : Chers Confrères, journalistes
Le processus de tenue de l’élection présidentielle se heurte à des obstacles techniques, politiques
et juridiques, tels que des campagnes de désinformation et d’ingérence, jusqu’au fait que les électeurs ne reçoivent pas toutes les informations sur les candidats, en outre, les journalistes sont soumis à des
violations de leurs droits, affectant la transparence de leur travail, malgré les efforts continus
pour organiser le processus électoral.

Couvrir de manière professionnelle

À un moment où les citoyens attendent avec impatience l’intégrité de l’élection, l’importance de surveiller
ce processus par des journalistes et de le couvrir de manière professionnelle et impartiale augmente pour
révéler toutes les violations qui pourraient survenir pendant le processus électoral qui pourrait affecter
le déroulement de l’ensemble du processus. Le représentant spécial du Secrétaire général et chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Leonardo Santos Simão a de grands espoirs pour la prochaine élection présidentielle en Mauritanie et il se dit d’ailleurs « satisfait et confiant pour que cette élection présidentielle soit crédible ».
Selon la loi organique 2012-027 du 12 avril 2012 la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI)
est chargée de l’ensemble du processus électoral qui va de l’inscription sur les listes électorales
à la proclamation provisoire des résultats en passant par l’organisation du scrutin.

Dans ce contexte, le respect des principes et des normes du travail professionnel des journalistes
repose sur la crédibilité, l’objectivité, l’impartialité et l’intégrité dans le traitement.
De plus, l’exactitude des informations obtenues par le journaliste sur les programmes et les résultats
des candidats seront non publiées avant d’avoir confirmé leur authenticité auprès de sources indépendantes.
Tout ce qui concerne les élections est considérée comme une nécessité pour couvrir
de manière objective et sans parti pris.
Aujourd’hui, le processus consistant à s’appuyer par ailleurs sur plus d’une source pendant la période
électorale est devenu une nécessité, car des informations trompeuses se propagent qui peuvent conduire
à la violence ou nuire aux sentiments des électeurs.

Chers Confrères

Il ne faut pas anticiper les résultats définitifs du vote avec des fuites qui peuvent être trompeuses
et non basées sur des documents ou une annonce officielle, ce qui peut provoquer le chaos et il ne faut
pas interférer de quelque manière que ce soit dans le déroulement du processus électoral ni pousser
les électeurs à élire un parti politique.
Aussi, il faut s’abstenir de publier des résultats ou des nouvelles qui pourraient être reçus des délégués
des candidats et non publiés par les organismes officiels chargés de publier les résultats.
Ne pas promouvoir également le discours de haine, mais il faut adhérer au principe de l’opinion, de
la divergence et de la convergence des idées.
Il faut éviter lors de la couverture les inexactitudes, l’exagération, l’obscurcissement, la sélection
ou la dissimulation de la source, mais vous devez suivre les déclarations des observateurs
locaux, régionaux et internationaux sur le respect du processus de vote et de la procédure régulière.

Contre les rumeurs

La HAPA met en garde contre le phénomène croissant des rumeurs et des fuites via les réseaux sociaux
pendant la période électorale, où il est recommandé de traiter de manière professionnelle les fuites
qui ne servent que l’intérêt de ceux qui les ont divulguées, en possédant les informations
correctes, et en publiant ces informations uniquement, lesquelles peuvent provenir d’organismes
officiels tels que la CENI, l’Observatoire national de la surveillance des élections ou les organismes
internationaux officiels qui surveillent les élections.Le terrain est votre première source. Ce sont les citoyens dans leur ensemble qui déterminent les résultats des élections, et ce sont eux qui devraient
être interrogés en premier lieu sur leurs besoins et leurs attentes.
Une couverture médiatique de la campagne électorale représente un défi important pour les médias
face à l’impartialité et à l’objectivité requises par cette période.
Essayons de résister à cette menace.

Ahmed Ould Bettar

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