Education : La grève des enseignants largement suivie
Education : La grève des enseignants largement suivie.
L’appel à la grève lancé par les instituteurs et professeurs du secondaire a connu une forte mobilisation et cela depuis lundi dernier.
Selon les chiffres fournis par les enseignants à nos correspondants, le taux varie entre 65,31 et 89 % dans les villes de Nouadhibou, Rosso, Atar, Néma, et d’autres villes et localités de l’intérieur.
La protestation se poursuit aujourd’hui dans les écoles publiques seulement et des sit-in sont tenus devant les directions régionales de l’Education nationale et des inspections départementales de l’Education nationale.
Selon Mohamed, un enseignant qui scandait un slogan sur lequel, est écrit : « pari réussi ». « Les enseignants ont affiché leur satisfaction par rapport à la mobilisation des enseignants autour du mouvement de grève. Et ce, dénonce-t-il, malgré les intimidations et la pression de l’administration ».
En effet, l’appel à la grève a été largement suivi depuis lundi dans les écoles dans les différentes villes de Nouadhibou, Rosso, Néma entre autres.
Jeudi, devant une foule d’enseignants, le DREN de Nouadhibou, a demandé aux grévistes de tenir leur sit-in en dehors des heures de cours, ce qui a été totalement rejeté par les enseignants. Cependant, les enseignants ont décidé de poursuivre leur grève. Face à cette situation, de nombreux établissements n’ont pas pu garder les élèves au sein des établissements. Et, les élèves ont fait demi-tour dans la matinée au grand dam des parents qui travaillent.
Pour sa part, Aminata, professeur, a indiqué que la grève continue jusqu’à la satisfaction des doléances entre autres, versement de la prime d’éloignement à temps, l’amélioration de la prime, du salaire et la mise en place de mécanismes pour la valorisation du métier de l’enseignant, la diminution du volume horaire à tous les paliers avec la prise en compte de la quantité de travail et des objectifs, ainsi qu’à la protection de l’autorité pédagogique des enseignants ».
Le but de cette grève, dira Cheikh, un professeur, c’est uniquement de montrer à l’opinion publique que les enseignants travaillent dans des conditions financières et matérielles difficiles. « Dans la réalité, il n’y a aucun résultat des rencontres déjà tenues entre les syndicats et le ministère », dit-il. Et , Ahmed, un autre professeur, de souligner que « la protestation des enseignants ne s’arrêtera pas tant que la plateforme des revendications ne sera pas satisfaite.
Selon des informations qui nous parvenues de l’intérieur, des autorités éducatives ( Dren et IDEN) ont transmis les doléances des enseignants aux autorités administratives locales.
Par N.F
future Afrique