Les tarifs imposés sur les fruits et légumes marocains, une aubaine pour la Mauritanie
Les tarifs imposés sur les fruits et légumes marocains, une aubaine pour la Mauritanie
Les autorités mauritaniennes ont augmenté les droits de douane sur les fruits et légumes marocains.
Il s’agit d’une mesure qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’autosuffisance alimentaire et pourrait avoir un impact significatif sur l’agriculture du pays. En effet, en donnant la priorité à la production nationale.
Et en réduisant sa dépendance aux importations, le pays peut œuvrer à renforcer sa sécurité alimentaire; promouvoir les agriculteurs locaux, stimuler la croissance du secteur et améliorer sa capacité à répondre aux besoins alimentaires nationaux.
Cette décision s’est donc accompagnée de l’octroi de subventions aux agriculteurs pour leur permettre d’investir dans des équipements et dans des technologies agricoles modernes.
Cela peut à son tour augmenter les rendements, améliorer la qualité et renforcer la compétitivité du marché.
Fortement dépendant des importations alimentaires du Maroc ou d’ailleurs, le pays est vulnérable
aux facteurs externes tels que les fluctuations des prix et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
En se concentrant sur la production nationale, notre pays peut réduire sa dépendance à l’égard fournisseurs étrangers et assurer un approvisionnement alimentaire stable à sa population.
Cela devient important en période de crise, comme les catastrophes naturelles ou les pandémies mondiales, où l’accès à la nourriture peut être gravement affecté. La pandémie Covid-19 a révélé notre forte dépendance vis-à- vis de l’étranger.
Par exemple, dans le cadre de l’accord de coopération signé en 2022 entre la ville de Paris et la région de Nouakchott en Mauritanie, la Direction parisienne des espaces verts et de l’environnement (DEVE) et la Délégation générale aux relations internationales (DGRI) ont élaboré en décembre dernier un plan de la ville qui prévoit l’aménagement et l’équipement d’une zone de production agricole de dix hectares en périphérie de la ville.
Des terrains publics seront mis à disposition de 130 exploitants sous forme de parcelles individuelles dédiées à un usage professionnel. Une formation des opérateurs et un support technique sont également prévus au lancement.
En augmentant donc la production nationale, en renforçant la sécurité alimentaire et en soutenant les
agriculteurs locaux, la Mauritanie peut œuvrer vers l’autosuffisance pour près seulement de cinq millions d’habitants tout en promouvant le développement durable.
A.O.B